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Choisir le bon statut juridique : une décision stratégique
Quand vous débutez en tant que freelance Chief of Staff (CoS), choisir le bon statut juridique est essentiel. Votre choix impactera directement vos charges, votre fiscalité, et même la gestion administrative de votre activité. Voici un guide détaillé pour vous orienter parmi les options les plus courantes.
1. La micro-entreprise : simple mais rapidement limitée
La micro-entreprise est souvent le premier réflexe pour démarrer une activité indépendante. Cependant, pour un freelance CoS avec un taux journalier moyen (TJM) élevé, ce statut montre vite ses limites :
- Seuil de chiffre d’affaires (CA) : En quelques mois seulement, vous pouvez dépasser le seuil légal. Au-delà, vous basculez dans un régime plus complexe.
- Charges sociales : Elles sont simplifiées mais restent proportionnelles au CA.
- Démarches administratives : Une fois le seuil dépassé, vous devrez changer de régime, ce qui implique des formalités supplémentaires.
Pour qui ? Ceux qui veulent tester leur activité sans prendre trop de risques administratifs.
2. La SAS : pertinente pour certains cas spécifiques
La SAS (Société par Actions Simplifiée) est une solution intéressante, notamment si vous ne prévoyez pas de vous verser de salaire.
- Charges sociales élevées : Comptez environ 75 % de votre salaire brut.
- Optimisation via dividendes : Ce statut est avantageux si vous souhaitez privilégier des dividendes ou faire remonter des bénéfices dans une holding (par exemple une EURL), où les charges sont moindres.
- Flexibilité : Aucun plafond de chiffre d’affaires.
Pour qui ? Ceux qui souhaitent maximiser les bénéfices en dividendes ou organiser leur activité via une structure holding.
3. L’EURL : le choix équilibré pour se verser un salaire
L’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) est souvent le meilleur compromis pour un freelance CoS souhaitant un revenu régulier.
- Charges sociales modérées : Plus faibles qu’en SAS, elles rendent ce statut idéal pour se verser un salaire.
- Avantages similaires à la SAS : Hormis en cas d’allocation chômage, les différences sont minimes.
- Gestion simplifiée : Un statut robuste, bien adapté à une activité pérenne.
Pour qui ? Ceux qui souhaitent prioriser un revenu stable et optimisé fiscalement.
4. Le portage salarial : flexibilité et sécurité
Le portage salarial combine autonomie et sécurité. Vous êtes salarié d’une entreprise de portage, comme Jump, et bénéficiez d’avantages proches de ceux des salariés classiques :
- Avantages sociaux : Accès à un CE, tickets restaurant, assurances, etc., selon l’entreprise choisie.
- Gestion administrative allégée : Pas de comptabilité ou de déclaration de charges, tout est géré pour vous.
- Flexibilité : Vous choisissez vos missions tout en bénéficiant d’un contrat de travail.
Pour qui ? Ceux qui souhaitent simplifier la gestion de leur activité tout en ayant une sécurité sociale et financière.
Les frais annexes à prévoir
Votre statut juridique impactera également certains frais indispensables :
- Assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RC Pro) : Obligatoire dans de nombreux secteurs, elle garantit votre activité en cas de litige.
- Comptable : Non obligatoire en micro-entreprise, mais incontournable pour les bilans, TVA, et cotisations dans les autres statuts.
- Compte bancaire dédié : Recommandé en micro-entreprise, obligatoire dans les autres statuts.
Le choix du statut juridique dépend de votre chiffre d’affaires prévisionnel, de vos priorités fiscales, et de vos besoins administratifs. Une bonne préparation vous évitera des surprises coûteuses et garantira une activité sereine.
Des questions sur le rôle de Chief of Staff ou sur le statut ? Je ferai de mon mieux pour y répondre !
