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chief of staff généraliste

Un Chief of Staff Freelance doit-il être bon partout ?

De par sa position, un Chief of Staff va traiter une multitude de sujets tout en étant un profil généraliste. Il est commun de voir cette question revenir dans les discussions, notamment auprès de gens pour qui la fonction est nouvelle.

Ma réponse en TLDR: Non, un Chief of Staff (CoS) n’a pas besoin d’être expert et excellent partout, mais il doit posséder un ensemble de compétences clés qui lui permettent d’être efficace dans son rôle. Voici pourquoi :

1. Généraliste avec des compétences transversales

Un bon CoS est souvent un généraliste capable de comprendre différents aspects d’une organisation : stratégie, opérations, communication, gestion de projet, etc. Son rôle est de connecter les points, pas nécessairement d’être l’expert technique de chaque domaine.

2. Savoir collaborer avec des experts

Le CoS doit savoir s’entourer, collaborer et tirer le meilleur des experts en interne ou en externe. Son efficacité repose sur sa capacité à comprendre des sujets variés et à poser les bonnes questions pour prendre des décisions éclairées ou conseiller la direction. Et être capable de rester humble et d’accepter de ne pas toujours tout savoir. Le point important étant : si on ne sait pas, on s’entoure de ceux qui savent.

3. Maître en priorisation et organisation

Plutôt que d’être « bon partout », le CoS doit être excellent dans :

  • La gestion des priorités.
  • La coordination de projets.
  • La communication claire et synthétique.
  • L’analyse

Ce sont ce genre de compétences qui font qu’un Chief of Staff freelance apporte énormément de valeur à son dirigeant et à l’entreprise d’accueil.

4. Leadership et influence

Un CoS doit avant tout être un leader influent, capable de naviguer dans les complexités politiques d’une organisation et d’aligner les parties prenantes sur des objectifs communs.

Il doit aussi être capable de prendre position, défendre ses opinions et challenger le statu quo et parfois même, d’être assez cash avec son dirigeant. De ma conception du rôle de Chief of Staff, il apporte bien plus de valeur en disant parfois ce que le dirigeant doit entendre que ce qu’il veut entendre.

OK, mais que répondre à ceux qui pensent qu’un profil généraliste n’est bon nul part mais moyen partout ?

C’est un préjugé courant, et il est crucial de démontrer que le rôle du généraliste ne se limite pas à une connaissance superficielle, mais repose sur une capacité à créer de la valeur en orchestrant les compétences des autres. Voici quelques pistes pour lever ces freins :


5. Définir la valeur d’un profil généraliste

Le généraliste n’est pas « moyen partout » mais maître dans l’intégration et la connexion des savoirs. Il est celui qui :

  • Voit la forêt là où les spécialistes voient les arbres.
  • Évite les silos organisationnels en connectant les expertises.
  • Pose les bonnes questions pour éclairer les décisions stratégiques.

Par exemple: Steve Jobs, qui n’était pas un technologue expert, mais un généraliste visionnaire capable de faire collaborer designers, ingénieurs et marketers pour créer des produits révolutionnaires.


6. Des exemples concrets de succès

Les profils généralistes apportent généralement de la valeur autour de :

  • La résolution d’un problème complexe grâce à une vue transversale.
  • L’alignement des équipes autour d’objectifs communs.
  • La mise en œuvre d’initiatives stratégiques impossibles sans coordination inter-fonctionnelle.

Exemple : La transformation des modèles organisationnels que certains CoS portent, permet à la fois d’aligner les processus projets, les impératifs réglementaires; les désidératas des métiers et les obligations de l’équipe finance.


7. Le paradoxe de la spécialité du généraliste

Un généraliste n’est pas « sans spécialité » : sa spécialité est la gestion de la complexité et l’adaptation rapide à des contextes variés.

  • Il excelle à anticiper des risques que les spécialistes, focalisés sur leurs domaines, pourraient manquer.
  • Il synthétise les informations pour fournir des analyses et des recommandations stratégiques.

Sa principale expertise est d’évoluer dans des domaines divers et variés sur des problématiques tout aussi variées: l’adaptabilité d’un Chief of Staff en fait un partenaire clef.


8. Généralistes et spécialistes forment un binôme

Un généraliste ne remplace pas un expert, il le valorise. Un Chief of Staff fait preuve d’humilité et d’anticipation et permet d’aller chercher les experts sur les thématiques qu’il ne maîtrise pas, tout en ayant identifié au préalable un besoin sur un sujet spécifique.

Par exemple:

  • J’ai récemment travaillé sur des sujets de Post Merger Integration en tant que Chief of Staff Freelance – sujet assez critique pour les deux entités et leurs collaborateurs – et quand bien même les aspects managériaux, produits et financiers étaient à ma portée, le volet « intégration IT » était un peu plus complexe qu’un audit de gap. J’ai fait appel à un CTO de mon réseau pour apporter sa vision et son expertise sur les infrastructures Cloud et Data.

Rappel : Le généraliste est le chef d’orchestre. Il ne joue pas de violon, mais sans lui, les musiciens ne jouent pas en harmonie.


Il n’est pas toujours facile de lever les résistances à notre métier, mais il est bon de rappeler ces quelques éléments. Et si vous recherchez un Chief of Staff Freelance pour définir vos besoins, vous accompagner de manière ponctuelle ou long termes, je vous invite à me contacter via ce formulaire.


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